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Digital detox en Bourgogne et aux alentours : mes spots pour vraiment déconnecter

Digital detox en Bourgogne mes spots pour vraiment déconnecter

Vous savez ce moment où vous réalisez que vous regardez votre téléphone toutes les 3 minutes ? Oui, même en pleine conversation avec votre chéri ? Bon, moi, ça m’est arrivé le mois dernier. J’étais en train de raconter ma journée à ma moitié, et là, ping ! Une notification Instagram. Et moi, comme une idiote, j’ai regardé. Il m’a dit « Tu peux finir ton histoire ? » avec ce petit sourire en coin qui veut tout dire.

C’est là que j’ai compris qu’il fallait que je fasse quelque chose. Mais pas question de faire comme ces influenceuses qui partent 3 semaines aux Maldives pour leur « digital detox » (même si ça me dirait bien mais budget oblige…) ! Non, moi, j’avais envie de redécouvrir notre belle région, ces petits coins si paisibles qu’on n’a même plus envie de toucher à son téléphone.

Spoiler : j’ai découvert des endroits magiques à deux pas de chez nous où la beauté de la nature fait tout le travail !

Mon déclic : quand la beauté de Semur m’a scotchée

Tout a commencé par hasard, un dimanche après-midi où je me promenais du côté de Semur-en-Brionnais. Je comptais juste faire quelques photos pour Instagram, mais une fois arrivée là-bas, j’ai été tellement éblouie par la beauté des lieux que j’ai complètement oublié mon téléphone.

J’ai passé 3 heures à me balader dans le village, à observer les détails des maisons romanes, à écouter le bruit de mes pas sur les vieux pavés. J’ai même discuté avec une mamie qui m’a raconté l’histoire de l’église. Trois heures sans un seul like, sans une seule story, et pourtant, j’avais l’impression d’avoir vécu plus intensément que les trois derniers week-ends réunis.

C’est comme ça que j’ai décidé de partir à la recherche d’autres endroits qui avaient ce pouvoir magique de me faire oublier le monde numérique.

Mes spots « déconnexion totale » préférés

La forêt de Lespinasse : mon refuge secret

À 20 minutes de Charlieu, cette forêt est un vrai bonheur pour qui veut se couper du monde. Elle est assez peu fréquentée, ce qui ajoute à son charme sauvage. J’y vais souvent le dimanche matin avec mon Dino (mon labrador).

Il y a ce petit sentier qui monte vers les roches, vous savez, celui qu’on prend sur la gauche après le parking. Là-haut, vue imprenable sur la vallée, silence total (juste le bruit du vent dans les arbres), et surtout : une sérénité qui vous fait oublier instantanément l’existence des notifications !

La dernière fois, j’y ai croisé un chevreuil. On s’est regardés pendant de longues secondes, lui et moi. Dans ces moments-là, on comprend que la vraie vie, elle est là, pas dans nos écrans.

Le château de Drée : déconnexion grand luxe

Bon, techniquement, c’est en Saône-et-Loire, mais c’est tellement beau qu’il fallait que je vous en parle ! Les jardins du château de Drée, c’est LE spot pour une déconnexion chic. L’endroit est si majestueux qu’on se sent tout petit face à tant de beauté, et notre téléphone devient soudain dérisoire.

J’y vais souvent avec un carnet et un stylo (oui oui, un vrai stylo !). Je m’installe sur un banc face aux jardins à la française et je laisse mes pensées vagabonder. Parfois j’écris, parfois je dessine (très mal, mais c’est pas grave), parfois je ne fais rien du tout.

L’entrée coûte quelques euros, mais franchement, c’est donné pour la paix intérieure qu’on y trouve. Et puis, se promener dans ces jardins parfaitement entretenus, c’est comme voyager dans le temps.

Les gorges de la Loire près de Villerest

Alors là, c’est mon spot coup de cœur ! Les gorges de la Loire, du côté de Villerest, c’est le paradis des contemplatifs. La beauté sauvage des lieux vous happe littéralement et vous fait oublier le reste du monde.

Il y a ce petit chemin qui longe la Loire, vous le connaissez sûrement. J’aime m’y balader en fin d’après-midi, quand la lumière dorée se reflète sur l’eau. Les seuls bruits qu’on entend, ce sont les oiseaux et le clapotis de l’eau contre les rochers. Dans cette ambiance, sortir son téléphone paraîtrait presque sacrilège !

J’y ai pris l’habitude d’apporter une petite chaise pliante (oui, je sais, pas très aventurière !). Je m’installe face à la rivière et je pratique ce que j’appelle ma « méditation sauvage » : regarder l’eau couler sans penser à rien d’autre.

La chapelle de la Bénisson-Dieu : spiritualité et silence

Même si vous n’êtes pas croyants, cet endroit vaut le détour. L’ancienne abbaye de la Bénisson-Dieu, c’est un havre de paix où le temps semble suspendu. Il y a quelque chose dans l’atmosphère de ce lieu qui incite naturellement au silence et à la réflexion.

J’aime m’asseoir dans le petit jardin derrière l’église. Il y a quelque chose de profondément apaisant dans ce lieu chargé d’histoire. On se dit que pendant des siècles, des gens sont venus ici chercher la paix intérieure, sans smartphone ni notification. Ça remet les choses en perspective !

L’architecture romane, les pierres usées par le temps, le silence presque religieux… tout concourt à créer une bulle hors du temps. Et puis, c’est beau avec un petit parc à l’arrière et une grand pré tout autour de la chapelle.

Mes rituels de déconnexion

Le dimanche matin sans écran

Depuis quelques mois, j’ai instauré ma règle du « dimanche matin zen ». Réveil naturel (sans alarme sur le téléphone), thé en silence, puis direction l’un de mes endroits secrets. Je laisse délibérément mon téléphone à la maison ou le mets en mode avion dans le fond de mon sac.

Au début, j’avoue, j’avais des démangeaisons ! Cette envie irrépressible de vérifier mes messages. Maintenant, c’est devenu un vrai plaisir. Ce sentiment de liberté quand on se rend compte qu’on peut vivre plusieurs heures dans le moment présent !

Mon kit de survie « déconnectée »

Dans mon sac de balade, j’ai toujours :

  • Un carnet et un stylo (pour noter mes réflexions, dessiner, ou juste gribouiller)
  • Un livre (de la vraie littérature, pas un livre de développement personnel !)
  • Une bouteille d’eau et des fruits secs
  • Un petit plaid pour m’asseoir confortablement
  • Et parfois une paire de jumelles pour observer les oiseaux

La technique de l’immersion totale

Quand j’arrive sur un de mes spots préférés, j’ai développé un petit rituel : je m’arrête, je respire profondément, et je prends le temps d’observer ce qui m’entoure. Les couleurs, les sons, les odeurs…je fais même des câlins aux arbres 😉 J’essaie de saturer mes sens avec la beauté du lieu pour que mon cerveau n’ait plus de place pour penser aux écrans. C’est incroyable le bien que ça me fait ! J’ai un endroit que j’adore avec de la nature, de l’eau, du bois, des oiseaux par dizaines…

Ça marche à tous les coups ! Au bout de 10 minutes, je suis complètement absorbée par l’environnement. J’aime m’arrêter devant la Loire et la contempler quand il faut un beau soleil et une température pas trop suffocante…

Ce que j’ai découvert en déconnectant

Je remarque enfin les détails

Vous saviez qu’il y avait autant de variétés de mousse sur les murs de pierre de nos villages ? Moi non ! Quand on se promène vraiment disponible, sans distraction, on découvre un monde de détails qu’on ne soupçonnait pas.

L’autre jour, à Cluny, j’ai passé une heure à observer les sculptures de l’abbaye. Une heure ! J’ai vu des visages, des animaux fantastiques, des détails architecturaux que je n’avais jamais remarqués en 10 ans de visites express.

Mes pensées se clarifient

Sans les sollicitations permanentes des notifications, mon esprit a enfin l’espace pour vagabonder, réfléchir, créer. C’est dans ces moments de contemplation que j’ai mes meilleures idées, que je trouve des solutions à mes petits problèmes du quotidien.

Je me reconnecte à mes sensations

Le toucher de l’écorce d’un arbre, la fraîcheur de l’air sur ma peau, le parfum des fleurs sauvages… Tous ces petits plaisirs sensoriels qu’on rate quand on a le nez collé sur un écran ! C’est fou comme on peut passer à côté de la richesse du monde réel.

Mes conversations sont plus profondes

Quand j’emmène des amis dans mes endroits secrets, sans la tentation de regarder nos téléphones, on se met à vraiment discuter. L’autre week-end, ma meilleure amie et moi avons passé des heures à parler de nos projets, de nos peurs, de nos rêves. Des vraies conversations, profondes, nourrissantes.

Mes petites galères (parce que tout n’est pas rose)

L’addiction au partage

Au début, j’avais cette envie irrépressible de photographier tous les beaux paysages pour les partager. « Oh, il faut que je poste ça ! » Maintenant, j’essaie de profiter du moment présent sans penser au post Instagram. Je me dis que si c’est vraiment beau, ça restera gravé dans ma mémoire.

La peur de « perdre » du temps

Notre société nous a habitués à être toujours productifs, toujours connectés. Au début, j’avais cette petite voix qui me disait « Tu pourrais répondre à tes mails au lieu de regarder les nuages ». J’ai appris que ces moments de « rien » sont en réalité les plus précieux !

L’envie de tout contrôler

Pas de météo en temps réel, pas de GPS pour vérifier le chemin… Il faut accepter une certaine part d’imprévu. Et finalement, c’est ça qui rend l’aventure excitante ! Une petite pluie, un chemin qu’on ne connaît pas… c’est comme ça qu’on fait les plus belles découvertes.

Mes prochaines explorations

J’ai repéré d’autres endroits où tester ma déconnexion contemplative :

  • Les chemins de Saint-Jacques, du côté de Charlieu
  • La forêt de Tronçais (un peu plus loin, mais ça vaut le détour paraît-il)
  • Les hauteurs de Crozet, vers Roanne
  • Le mont Brouilly et ses vignes à perte de vue

Mon objectif ? Organiser des « balades contemplatives » avec des copines. Parce que partager le silence et la beauté, c’est encore plus beau !

Ce que ça m’a appris sur moi

En quelques mois de digital detox « à la bourguignonne », j’ai réalisé à quel point j’avais besoin de ces moments de calme et de beauté. Notre région regorge d’endroits magnifiques où on peut se reconnecter à l’essentiel : la nature, les autres, soi-même.

Ces moments de déconnexion ne sont pas une fuite du monde moderne, mais plutôt un moyen de le réappréhender avec plus de sérénité. Quand je reviens de mes balades contemplatives, je me sens plus centrée, plus créative, plus présente dans mes relations.

Le digital detox, ce n’est pas une punition, c’est un cadeau qu’on se fait. Et en Bourgogne, avec tous ces coins magnifiques qui invitent à la contemplation, on a de la chance : la beauté nous tend les bras !

Il ne s’agit pas de devenir technophobe, mais simplement de retrouver un équilibre. De se rappeler que la vraie vie, elle est aussi (et surtout ?) dans ces moments où on pose son téléphone pour lever les yeux vers le monde qui nous entoure.

Alors, vous êtes tentés par une petite escapade contemplative ? Racontez-moi en commentaires vos spots préférés pour déconnecter. Et si vous testez un de mes endroits secrets, j’ai hâte d’avoir vos retours !

PS : Si vous croisez une fille assise seule dans la nature avec un carnet à la main, c’est peut-être moi ! N’hésitez pas à venir dire bonjour… mais chut, on garde nos téléphones dans les poches ! 😉

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