Il y a un moment, souvent autour de 45 ans, où quelque chose se fissure.
Pas un burn-out spectaculaire.
Pas une rupture nette.
Plutôt un sentiment diffus :
👉 celui de ne plus être vraiment à sa place.
👉 celui d’avoir perdu l’élan.
👉 celui d’être “en retard”, alors même qu’on a de l’expérience.
Je suis passée par là.
Et je sais aujourd’hui que ce malaise est beaucoup plus fréquent qu’on ne le dit.
Pourquoi la confiance professionnelle s’effrite après 45 ans
Contrairement à ce qu’on imagine, ce n’est pas un manque de compétences.
C’est souvent :
- une accumulation de concessions
- des choix faits “par raison”
- un monde du travail qui a changé très vite
- la comparaison permanente avec des profils plus jeunes
- la fatigue mentale de “devoir encore prouver”
👉 Le problème n’est pas ce que tu vaux.
👉 Le problème, c’est le récit que tu as fini par croire.
Le piège le plus courant : vouloir repartir de zéro
Quand la confiance baisse, beaucoup de femmes pensent qu’il faut :
- tout changer
- se former encore
- repartir comme si rien n’avait existé avant
❌ Mauvaise idée.
À 45 ans, on ne repart pas de zéro.
👉 On réorganise, on réoriente, on revalorise.
Étape 1 : faire l’inventaire de ce qui est encore vivant
Avant toute décision, pose-toi ces questions :
- Qu’est-ce que je fais bien, sans effort ?
- Qu’est-ce qu’on vient encore me demander ?
- Qu’est-ce que je ne veux plus jamais refaire ?
Ce travail est fondamental.
Il redonne une base solide à l’estime de soi.
Étape 2 : distinguer fatigue et perte de valeur
Beaucoup confondent :
- “Je suis fatiguée”
- avec “Je ne suis plus compétente”
👉 Ce sont deux choses totalement différentes.
La fatigue appelle un changement de rythme.
La perte de valeur est souvent une illusion.
Étape 3 : se projeter autrement (sans pression)
À ce stade, il ne s’agit pas encore d’agir.
Il s’agit d’imaginer.
- Et si je travaillais autrement ?
- Et si je gardais le meilleur de ce que je sais faire ?
- Et si je m’autorisais à évoluer sans me justifier ?
👉 La confiance revient quand on cesse de se battre contre soi-même.
Ce que j’aurais aimé qu’on me dise plus tôt
Tu n’es pas en retard.
Tu es à un moment charnière.
À 45 ans, on ne cherche plus à “réussir à tout prix”.
On cherche à être alignée, utile, respectée, vivante.
Et ça change tout.

